***Bonne nouvelle! Depuis le 24 Juin 2014, en tant que français, vous n’avez plus besoin de visa pour voyager en Mongolie, cette décision est valide jusqu’au 31 Decembre 2015. Vous aurez le droit de sejourner pour une durée de 30 jours maximum en tant que touriste.

Mongolie

Profitez de cette occasion pour partir en Mongolie! L’été approche et les fameuses vagues de chaleur pointeront leur nez dans quelques semaines! Si vous restez à Shanghai et que vous rêvez de grands espaces verts, nous vous conseillons de préparer une escapade en Mongolie. Août est le meilleur mois de l’année pour apprécier ce pays à très faible densité humaine (1.7 hab/km² ; en comparaison: 3700 hab/Km² à Shanghai!!). C’est d’ailleurs le pays qui comprend le plus de chevaux par habitant au monde!

C’est également l’un des seuls pays au monde où la vie nomade fait partie des traditions encore pratiquées bien qu’une partie de la population s’est sédentarisée. Leur nomadisme réside dans le fait principal qu’ils doivent nourir leur bétail mais veulent préserver la qualité du sol en évitant de l’épuiser. Les familles mongoles se déplacent en général soit seules soit par groupe de deux ou trois.

Le plus souvent, les mongols nomades effectuent les metiers d’agriculteur, d’eleveur ou de chasseur.

Notre agence propose des sejours en Mongolie, vous pouvez vous inspirer de notre programme ou bien faire appel à nos services pour vous organiser votre voyage, afin de partir l’esprit tranquille! Itineraire sejour MONGOLIE

***Pour en savoir plus sur la vie en Mongolie, voici un extrait de récit de voyage tiré du blog :http://missvoyage.fr/vis-ma-vie-de-nomade-en-mongolie/

J’ai longtemps hésité avant d’écrire cet article. Je ne savais pas par où commencer. Comment raconter une expérience humaine comme celle-là ? Comment ne pas passer pour la touriste qui croit avoir tout compris de la complexité du nomadisme alors qu’elle l’a tout juste touché du doigt ? Comment retranscrire le plus justement possible les émotions ressenties ces jours-là ? Je l’ignore encore… Puis, je repense à ces nuits sous la yourte, à ces repas partagés avec pour seul dialogue celui des yeux et je repense à cette mamie qui a pris un coin de mon cœur à jamais… Et je me dis que je dois la raconter cette histoire… Pour eux, pour vous, pour moi !

HORS DU TEMPS, PERDUE DANS lA STEPPE MONGOLE

Il est 14 heures. Nous descendons du bus pour nous retrouver sur le bord d’un route où aucune âme ne semble vivre à des kilomètres à la ronde. Une minute s’écoule. Nous attendons. Puis 5, puis 15. Nous nous asseyons sur nos sacs-à-dos laissant le doute progressivement s’immiscer. « C’est bien à cet arrêt qu’il doit venir nous chercher ? » Impossible d’en être certains, nous nous sommes contentés de montrer un bout de papier écrit par notre contact à Oulan-Bator au chauffeur de bus.

Soudain, une camionnette hors d’âge sort de nulle part, un gars que je dépasse de presque une tête en descend. Ses traits burinés nous annoncent d’emblée que la vie dans la steppe mongole n’est pas facile. On va avoir 6 jours pour s’en rendre compte !

Même si pour l’heure, il est délicat de savoir de quoi seront fait les prochains jours. Nos hôtes, Patteurch et Tseumong ne parlent ni anglais, ni français et bien sûr, nous ne parlons pas mongol. Ça a un air de « Vis ma vie de nomade en Mongolie ». L’idée me plaît. Reste l’application.

201404-Missvoyage-Mongolie-Ma vie de nomade-yourtes à la pleine lune

PATIENCE ET LONGUEUR DE TEMPS, MAITRES-MOTS DE LA STEPPE

201404-Missvoyage-Mongolie-Ma vie de nomade-Préparation es orsok
Les premières minutes d’attente dans la yourte me paraissent longues. De nouveau, le temps s’égrène difficilement. Moi si agitée habituellement ! Je crois que je vais devoir apprendre la patience. Ici, c’est la nature qui rythme les heures, pas notre montre et encore moins nos envies !

Je repense aux paroles de notre contact, ami du couple qui nous reçoit et vivant à la capitale :  « Vous êtes sûrs de vouloir passer une semaine chez eux ?! Ce sont simplement des amis, ils ne sont pas habitués à recevoir des touristes. Ils vont juste vous montrer comment ils vivent au quotidien et vous allez devoir vivre et travailler à leur rythme ! ». Oui ! J’en étais sûre il y a trois semaines de cela, je le suis toujours ; même encore davantage !

CA RESSEMBLE A QUOI UNE JOURNÉE CHEZ LES NOMADES MONGOLS ?

 Ça doit bien faire une bonne heure que je suis là, immobile quand la maîtresse de maison vient nous chercher pour l’activité de fin d’après-midi : la traite des juments. Ce sera l’activité phare de notre séjour. Quatre fois par jour, on rassemble les juments et leurs petits afin de mieux faire monter le lait, on les harnache au bout d’une corde pour éviter les dispersions, on caresse les poulains pour attendrir leurs mamans pendant que Tseumong sollicite leurs mamelles puis on déverse les seaux remplis dans le fût principal située à l’entrée de la yourte et on mélange le liquide collecté à coup de moussoir pour obtenir l’« airag », ce fameux lait de jument fermenté. Comme un toc, quiconque pénètre dans la tente agite le breuvage pour ne jamais en stopper la fermentation.

Chaque matin et chaque soir, on enchaîne avec les vaches. Même processus : rassemblement des couples mère-enfant, encordage des pattes et traite. Les seaux sont cette fois-ci isolés dans une yourte à part spécialement dédiée à la réalisation des produits laitiers. Si le descriptif que je viens de vous en faire vous paraît enfantin, son application pratique est bien plus mouvementée. Parce que pour rassembler les troupeaux, il m’a fallu mainte et mainte fois courir après les bêtes qui s’enfuyaient. Je rappelle au passage que la steppe est grande, très grande et qu’il n’y a pas d’obstacles pour les freiner… Ah si, un : moi ! « Cours Forest, cours ! » Aussi, parce que pour les encorder correctement, il m’a fallu user de stratagème pour éviter les coups de pieds de ces animaux apeurés.

201404-Missvoyage-Mongolie-Ma vie de nomade-Traite des vaches

Aller à la rivière à un kilomètre du camp, remplir les pots d’eau fraîche de plusieurs dizaines de litres et les traîner sur le terrain faussement plat de la plaine faisait figure de distraction relaxante à côté !

Une fois de retour à la yourte, pas question de se reposer car déjà sonnait l’heure de préparer le repas notamment les « orsok » (beignets de viande bien gras mais très goûteux) qui nécessitent malaxage de pâte et découpage au ciseau bien aiguisé de la viande séchée. Là non plus, n’imaginez pas qu’on s’amuse à faire de la pâtisserie. La viande durcie demande de la poigne et de la précision pour obtenir des petits morceaux comestibles sans y laisser un doigt !

Après le déjeuner, je m’offrais une « pause » en passant de longues heures (qui ne me paraissaient plus longues dorénavant) en compagnie de la « mamie » à baratter le beurre, délayer les yaourts, goûter le petit lait et échanger des regards complices qui me donnait envie de lui pincer les joues.

***Et enfin, comme d’habitude, L’Arbre du Voyageur propose une selection de livres sur le theme de la Mongolie.

Vous pouvez les commander directement via arbreduvoyageur@gmail.com

ou vous rendre à cette librairie: Adresse: 4F Building Shixing, Wy Yi Lu, District Changning, Shanghai 200050

mongolie livre juillet copie

L’enfant, le renne et le loup
Sabine Du Faÿ
illustrations Nicolas Duffaut
En Mongolie, au sein de la tribu des Tsaatanes, Clair de Lune, un petit garçon, grimpe sur le renne, qu’il a choisi comme le veut la tradition, et part à la recherche de son père, qui a disparu en poursuivant un loup. L’histoire d’une relation fusionnelle entre l’homme et l’animal au sein d’une tribu réelle et méconnue.

Sensha, fille de Mongolie
Sylvie Deshors
images de Malik Deshors

A Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, Sensha découvre une vie diamétralement opposée à celle qu’elle connaissait jusque-là. Ayant grandi dans la steppe, elle est scolarisée et accueillie par sa tante. Elle découvre alors les livres, le cinéma, les boutiques et accède également à des soins, des soins dont son petit frère, atteint d’une maladie cardiaque, aurait bien besoin

La Caravane
Galsan Tschinag

Chef et prince d’une petite tribu de chasseurs et bergers nomades de Mongolie, l’auteur concrétise un rêve en 1995 : mener son peuple vers sa patrie perdue du haut Altaï. La caravane va parcourir près de 2.000 km durant cent cinq jours. G. Tschinag a tenu un journal au jour le jour de cette expédition.

Le totem du loup
Jiang Rong

Chen Zhen, jeune étudiant chinois, part, à la fin des années 1960, à la rencontre des Mongols, qui vivent aux confins de la Chine. La vie y est rude et cruelle, les hivers rigoureux et les attaques de loups nombreuses. Un vieux chasseur, Bilig, lui enseigne les moeurs et stratégies de son peuple, ainsi que son histoire et ses liens avec les loups.

Egalement recommandé par la librairie Papillon d’Oulan-Bator!

L’Empire des steppes : Attila, Gengis-Khan, Tamerlan
René Grousset

Cet ouvrage qui englobe vingt-cinq siècles d’histoire dévoile le secret même de l’évolution de l’Asie, la loi qui a présidé à la renaissance ou à la mort des Empires immémoriaux. Cette loi, c’est la lutte du nomade et du sédentaire, de l’homme de la steppe et de l’homme des cultures. L’histoire de l’Asie étudiée sous cet angle devient comme une immense leçon de géographie humaine.

Egalement recommandé par la librairie Papillon d’Oulan-Bator!

Le loup mongol
Homeric

Dans les plaines mongoles de la seconde moitié du XIIe siècle, le narrateur, Bo’ortchou, et le futur Gengis Khan chevauchent à la recherche de voleurs de chevaux. De ce galop naît une grande amitié. Bo’ortchou éclaire le lecteur sur l’âme et le génie de Gengis Khan, fier guerrier qui demande à son entourage l’exclusivité de leur passion. L’auteur est un journaliste du monde hippique.

Egalement recommandé par la librairie Papillon d’Oulan-Bator!

Des myrtilles dans la yourte : roman policier
Sarah Dars

Une partie de chasse organisée en Mongolie par des touristes américains va peu à peu tourner au cauchemar. Buveur obstiné, coureur de jupons et chasseur lui-même, l’inspecteur Yesügei, chargé de l’enquête, engage une poursuite aux trousses des criminels dans les steppes.